Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sans fioriture...

20 avril 2012

Un tournant à prendre

Apparté pour les fans de House : hier soir en préparant ce billet, je me suis fait l'impression d'être comme la patiente de House qui ne peut prendre aucune décision sans avoir d'abord l'avis des lecteurs de son blog. Alors quand l'équipe de House lui annonce qu'elle doit faire une greffe de "je ne sais plus quel organe", qu'elle doit choisir entre la version "organe de porc" qui lui permettra d'avoir des enfants par la suite, et la version "organe artificiel" qui va plus avec ses idées à elle puisque végétarienne, elle saute sur son portable pour demander l'avis à ses lectrices malgré les réticences de son mari. Ben voilà hier soir après ma conversation avec Nounours, j'avais besoin de votre avis.

Cela fait un moment que je ne suis pas venue faire appel à vous. Il faut dire que je n’ai pas eu à prendre de grande décision depuis un bout de temps.

Mais voilà la vie évolue et nos situations aussi. Et ce soir on m’a fait une proposition qui m’a, comme qui dirait, ébranlée. Ce qui est couillon parce que ça fait quand même quelques mois que j’y songe et que je me dis que j’aimerais bien qu’on en parle.

Ben voilà ce soir on en a parlé mais pas vraiment de la façon dont je l’avais espéré.

Mais de quoi s’agit-il me direz vous ?

... de vivre avec Nounours …

Pour vous résumer un peu la situation depuis la dernière fois que je vous ai écrit, c’est un peu comme si nous vivions ensemble. Je squatte chez lui une semaine sur deux et encore la semaine où je squatte chez moi je trouve encore le moyen d’aller chez lui en milieu de semaine. Donc on pourrait dire qu’on vit ensemble et ce depuis que je me suis cassée la gambette. Donc autant dire que ça fait bientôt 10 mois que ça dure ce manège.

Et franchement j’ai rien à redire (enfin si il a quelques défauts comme tout homme hein mais ça va je supporte).Cela fait même quelques mois que je me laisse à rêver ce que pourrait être notre vie si on vivait carrément ensemble. Et je me disais que c’est le premier homme depuis longtemps qui me donnait envie de revivre avec un homme.

Ouais… mais c’était avant qu’il me propose de venir s’installer chez moi. Là tout à coup j’ai plus le même rêve et au contraire je ne vois ressurgir que mes craintes.

Faut que je vous explique aussi pourquoi il m’a fait cette proposition. En fait il a vu des avocats pour savoir à quoi il devait s’attendre s’il demandait le divorce. Depuis quelques temps si la situation entre lui et moi n’a fait que confirmer notre amour, celle entre lui et sa femme n’a fait qu’empirer. Il est enfin convaincu que tout ce qu’elle veut c’est lui soutirer son argent tout en mettant leur fils en cause. Elle réclame toujours plus d’argent disant qu’elle ne peut pas subvenir aux besoins de l’éducation de leur fils. Et donc il banque sans rien dire. Mais là sa demande a été un peu trop grande et elle n’a pas hésité à faire du chantage à propos de la garde de leur fils. Ce qui a mis le nounours en colère et un nounours en colère ça fait mal.

Aujourd’hui (enfin hier pour être précise) il a vu son troisième avocat… et la certitude que la seule solution pour s’en sortir c’était le divorce. Il a eu confirmation aussi que qui dit divorce dit liquidation des biens et que madame étant gourmande il risque d’y laisser beaucoup de plumes et de se retrouver sans toit au dessus de la tête parce qu’il va certainement devoir vendre son appart pour financer la prestation compensatoire, le soulte de leur bien et le divorce…

Du coup ce soir la question était : « Je vais vivre où si je vends l’appartement ? ». Ce qui m’étonne c’est que je n’ai pas crié « Oh joie » et ne lui ai pas proposé « ben pourquoi pas chez moi ? ». Non j’ai suggéré qu’il donne le congé à sa locataire, ou qu’il voit s’il ne peut pas vivre un peu chez son oncle (ils sont très proches et lui le considère comme son fils vu qu’il n’en a pas eu). Puis Nounours m’a dit « Et si je venais vivre chez toi ? »

Et là en une fraction de seconde toutes mes peurs ont ressurgi !!!

Je l’ai prévenu que ce n’était pas sans condition et que ma toute première est que jamais je ne veux qu’il se retrouve seul dans la maison avec ma fille.

Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase que j’ai vu l’impact que ça a eu sur lui. Il m’a dit que je n’avais pas confiance en lui. Je lui ai dit que depuis l’age de 6 ans je n’ai confiance en aucun homme quel qu’il soit. Il sait ce que j’ai vécu, il comprend bien que j’ai des peurs, mais il ne les pensait pas à ce point là. Et je me rends compte que je suis prête à le perdre plutôt que de prendre ce risque. Pourtant ma fille a 20 ans passé je devrais me dire rassurée. Mais non la peur est aussi intense que quand je devais les laisser seules avec le père d’une de leurs amies quand elles étaient petites. Jamais  je ne suis parvenue à les laisser seules en fait, je m’arrangeais toujours soit pour arriver en retard ou pour rester à papoter jusqu’à ce que la maman arrive. C’est maladif me direz vous et vous aurez surement raison.

Il m’a bien sûr assuré que jamais il n’aurait à l’esprit de toucher à ma fille, qu’il ne comprenait même pas que je puisse le penser. Sauf que ce n’est pas forcément de lui que je le pense, mais c’est comme qui dirait mon instinct de survie.

Puis tout au long de la conversation j’ai compris que je trouvais des tas de raisons pour lui faire dire que ce n’était pas une si bonne idée que ça. Je lui ai dit qu’il faudra qu’il parte le matin à 6h pour rentrer à 20 h, que jamais je ne supporterais qu’il dise quoi que ce soit sur ma fille, ni qu'il ne lui fasse de reproche. Qu’il n’aura d’ailleurs aucune autorité sur elle.

A aucun moment je lui ai dit que c’était une excellente idée et que ça faisait des mois que j’y pensais.

Voilà un homme qui a envie de faire sa vie avec moi, et moi, alors que mes filles sont grandes et que la dernière partira de la maison un jour ou l’autre elle aussi, je suis entrain de trouver des tas d’excuses pour dire non ?!

J’ai besoin de votre aide les filles. Savoir aussi comment vous le vivez, toutes les deux Lilly et la Fée, vous qui faites partie d’une famille reconstituée. Qu’est-ce que vous feriez à ma place ?

Est-ce qu’il faut que je pense à mes vieux jours ? Est-ce qu’il faut que je tire une croix sur mes peurs ? Le problème est que même si je le fais juste le temps de prendre ma décision, est-ce que je serais capable de le vivre au quotidien ?

Publicité
Publicité
7 septembre 2011

C'est la cata...

Je le dis et le répète c'est la cata !

Mon Nounours est parti ce matin en italie ramener son fils chez sa femme. Et là il vient de m'appeler... ça va mal, ça va même très très mal.

On s'était réjoui la semaine dernière lorsque sa femme l'avait appelé pour lui dire qu'elle avait "enfin" retrouvé du boulot. Les horaires semblaient corrects bien que terminant à 19h ce qui faisait un peu tard pour récupérer son garçon à l'école, mais c'était jouable.

Nounours est arrivé ce matin à 9h30 chez elle. Et là elle lui a appris en tout début d'après midi, qu'au lieu de terminer à 19h elle allait terminer tous les soirs à 22h. Et là c'est tout simplement plus jouable avec un petit de 6 ans qui entre au CP. De plus, elle vie chez sa cousine depuis deux ans, et depuis qu'elle a perdu son travail il y a 5 mois, sa cousine lui fait vivre un enfer, la traitant tout simplement comme la bonne de la maison. Elle lui a même dit il y a un mois que si elle n'était pas contente elle n'avait qu'à rentrer chez elle !

Vous vous rendez-compte ? chez elle, ça veut tout simplement dire en France et donc chez son mari. Sauf que chez son mari, moi j'y suis les 3/4 du temps. Vous imaginez un peu le tableau si elle était revenue il y a un mois et qu'elle m'avait trouvé chez elle (comme chez moi) avec le pied dans le platre ?! J'ose pas imaginer la scène.

Mais là c'est tout bonnement ce qui risque fort d'arriver. Comment trouver une solution qui l'empêcherait de rentrer en France ? En plus elle n'a pas un contrat de 39 h et ne travaille qu'au 4/5ème ce qui fait qu'elle ne gagne pas suffisamment pour faire garder son fils en sortant de l'école. Sa proposition a été : soit elle va le chercher à l'école et l'amène avec elle à l'hotel ce qui fait qu'il se couchera tous les soirs à 23h ; soit elle va le chercher, le ramène chez lui, le fait manger et le laisse seul jusqu'à ce qu'elle rentre.

Pour moi, l'une ou l'autre solution sont tout bonnement inconcevable. Comment peut-on laisser un enfant de 6 ans seul ? De même quelle santé il aura s'il se couche tous les soirs à 23h ?

Alors la question se pose : pourquoi son père ne le garderait-il pas en france ? On pourrait le garder et même trouver une nounou ou lui faire faire des activités hors scolaire en attendant que son père ou moi (quand j'y serais) rentrons du travail ?

Oui sauf que si on fait ça, Nounours craint fort qu'elle ne vienne s'incruster chez lui parce qu'il y a de grandes chances qu'elle ne tienne pas 6 mois toute seule avec la cousine dans les jambes.

J'ai beau retourner la situation dans tous les sens je ne vois pas de solution miracles. Prendre une nounou en italie jusqu'à 22h le soir reviendrait à travailler pour rien vu ce qu'elle va gagner.

Et si elle revient en France, je perds Nounours... bien sûr ce ne sera pas immédiat, je patienterais peut-être quelques mois, mais je ne tiendrais certainement pas des années sans qu'on puisse se voir régulièrement surtout après avoir pratiquement vécu avec lui depuis 3 mois.

Bien sûr vous allez surement me dire "ben il divorce" et je l'ai moi-même dit, croyez-le bien. Sauf qu'avant qu'il ne se lance dans une telle démarche il faudrait qu'il ait résolu le problème de ses parents. Son père va bientôt aller en maison médicalisée, il lui a enfin trouver la maison de retraite et une chambre est prête pour lui. Il l'a mis sous curatelle administrative et donc pour son père il voit le bout du tunnel même si ce n'est encore qu'un petit point de lumière.

Mais pour sa mère, qui a Alzheimer bien avancé, qui n'est plus connecté à la réalité que par des bribes de lucidité, qui est aussi handicapée à 100 %, et qui ne veut pas entendre parler de maison de retraite en France, rien n'est gagné ! Elle, elle veut retourner dans son village natal au fin fond de l'Italie. Elle veut mourir là-bas. Le seul problème est que son médecin ne garantie pas le voyage en train. Vu son état le voyage en avion n'est pas envisageable. De plus elle refuse catégoriquement la mise sous curatelle. Donc Nounours envisage la mise sous sa tutelle contre sa volonté, et de la mettre contre son gré dans une maison médicalisée. Mais là aussi elle ne veut surtout pas être avec son mari !

Croyez moi avec une situation pareille, pas facile de foncer dans la bataille d'un divorce. Sans parler des problèmes qu'il rencontre avec son emploi lui aussi.

C'est la merde, je vous le dis !

Au moins ce n'est plus la peine que je continue à me poser la question de mon emménagement chez lui, ça c'est une question qui est réglée :(

 

24 juillet 2011

4 mois plus tard

 

Cela fait un bail que je ne suis pas venue m’exprimer sur mon blog. Plus de 4 mois… et que c’est-il passé en 4 mois ?

Tout d’abord je me suis battue comme une dingue pour obtenir mes prêts pour pouvoir acquérir ma maison. Je me suis battue contre ma banque qui a fait durer le plaisir durant des mois. Heureusement un jour  j’apprends d’une amie que c’est le bon moment pour faire bouger les choses et que si je veux obtenir mon prêt et les faire bouger il faut que je les informe que je vais assister à la conférence qui a lieu quelques jours plus tard et à laquelle je suis conviée vu que je suis actionnaire… Je récupère les bonnes adresses mail, celles qui font mal et j’écris au directeur de mon agence mettant en copie le Président du Directoire. Je les informe que je serais présente à la conférence du jeudi qui suit et que j’ai bien l’intention de me faire entendre sur notre problème d’obtention de prêt.

Bizarrement alors que cela faisait plus de 3 mois que je me démenais pour obtenir la signature de mon prêt, je reçus un appel le lendemain matin à 8h45 (les bureaux n’étaient même pas ouverts) m’informant que je pouvais passer à l’agence pour venir signer mon prêt, qu’il était prêt et qu’en plus je n’avais pas l’obligation d’attendre le délais imposé de réflexion vu qu’il était antidaté.

C’est pas beau ça ? J’ai pu donc signé chez le notaire le 22 avril avec deux mois de retard. Heureusement que les anciens propriétaires ont été patients (enfin c’est ce que j’ai pensé sur le moment).

J’ai donc fait mon déménagement le 6 mai… date que j’attendais depuis des mois. Là ça a été folklorique… une bande de Moldave se sont emparé de mes biens pour les amener à Mauperthuis. Sur le coup quand je les ai vu s’occuper de mes meubles, j’ai bien cru que j’avais à faire à une bande de pillards. En fait oui c’est bien ça. Le Moldave enlève tout… vraiment tout… pour ne rien raté il vide complètement les locaux. Même ce qui est censé rester sur place. La vivacité n’a pas été la même lorsqu’il a fallu tout remettre en place à destination… là on sent que ce n’est pas leur truc à eux. Enlever oui remettre en place non.

J’étais heureuse que ce soit terminé et que je puisse enfin être chez moi. Sauf que la date de remise des clés étant trop proche de celle du déménagement, je n’avais pu faire faire les travaux qui étaient indispensables à notre entrée. Et donc ils se sont fait une fois que nous étions dans les murs… de gros travaux de maçonnerie… une vraie galère… 3 semaines dans la poussière du béton et du ciment… ma bronchite est revenue… très grosse bronchite… trois semaines sous corticoïdes et autres antibronchiques… trois semaines qui n’ont pas suffit à la soignée…

Puis est arrivé le 6 juin. L’homme était venu m’aider à monter les étagères dans les placards… et ça a été l’accident. Pressée parce que l’heure tournait, à la recherche de vis dans la buanderie… je sortis les bras chargés par la bassine de linge qui gênait ma recherche et ne fis pas attention à la marche… Ce fût la chute… double fracture du péroné et détachement du talon.

La tuile c’est le moins que l’on puisse dire. Les pompiers sont arrivés très vite, puis l’hospitalisation. Une première opération dans la soirée puis une seconde deux jours plus tard… après une semaine je suis ressortie avec un plâtre mais interdiction de poser le pied au sol. Ce qui signifie être dépendante des autres pour tous les travaux du quotidien. On perd toute intimité quand c’est l’homme qui doit nous aider à prendre notre douche, quand on ne peut plus fermer la porte des toilettes… quand on a besoin de lui pour nous faire à manger, laver notre linge et toutes autres actions que l’on fait sans jamais pensé que ça pourrait nous être enlevé.

Et puis c’est là qu’on constate que l’amour c’est bien tant que nous ne devenons pas un boulet. Que ce soit l’amour d’un homme ou de ses propres enfants, c’est la même chose. A partir du moment où l’on devient dépendant des autres alors les relations se compliquent et ne sont plus aussi harmonieuses qu’elles pouvaient l’être.

C’est ainsi que lorsque j’étais indépendante, je n’avais pas besoin de réclamer mon petit déjeuner il était fait d’office dès qu’il se levait… maintenant il faut que j’attende qu’il veuille bien déjeuner. Je dois attendre qu’il soit disponible pour bien vouloir me donner ma douche. Je dois attendre qu’il veuille bien se lever pour me brancher mon PC…. Faut dire que le pauvre a déjà bien des problèmes avec ses parents qui nous pourrissent la vie alors avoir une handicapée de plus à la maison ça n’aide pas. Oui parce que du coup comme je ne peux plus conduire, quand je suis chez lui je passe une semaine complète. Je suis tributaire de ma fille et de son bon vouloir de m’amener ou non chez l’homme. Donc elle m’amène un samedi et revient me chercher le suivant. C’est ainsi qu’on redécouvre la vie avec un homme à la maison. La première semaine je dois le reconnaitre a vraiment été idéale. Je m’étais même mise à m’imaginer emménageant complètement chez lui.

Oui je sais c’est impossible vu qu’il n’est pas divorcé mais bon le rêve c’est pour le moment tout ce qu’il me reste pour égayer mon quotidien.

Puis après 15 jours passés chez moi à déprimer, j’ai passé à nouveau 15 jours chez lui. Et là ce fut deux semaines interminables. Deux semaines de galère. Oh je n’y étais pour rien dans cette galère. Enfin je veux dire que ses colères n’étaient pas contre moi, mais contre ses parents. Deux personnes en longue maladie et handicapés à 100% avec des caractères à vous donner envie de refuser d’être leur enfant unique. Il y a de quoi par moment se tirer une balle dans la tête pour dire STOP ! Et c’est franchement ce que j’ai ressenti et craint pendant ces deux semaines.

Mais la vie continue… elle n’est pas toujours rose… elle n’est pas complètement noire non plus… mais qu’est-ce qu’elle comporte comme gris plus ou moins foncé et rarement de rose ou même de bleu.

4 mars 2011

La suite

En fait c'est pire que ce que l'on pouvait croire.

Madame Officielle est marocaine et une vraie tête de mule. Alors qu'elle a perdu son boulot à une semaine de signer son CDI... sa mère lui a ordonné de demander le divorce, de donner son fils à son mari, et de revenir vivre au maroc.

On pourrait crier victoire si ce n'était que madame tête de mule a horreur de la soumission, et voudra coûte que coûte tenir tête à sa famille et donc faire tout le contraire de ce qu'ils lui ordonnent.

Putain on est pas prêt de ne plus en entendre parler de celle-là !

4 mars 2011

Ex... mais pas vraiment (le vrai cette fois ci... enfin j'espère)

Ca y est Nounours est dans l'avion. Il part pour 4 jours à Rome pour voir son fils mais aussi ne nous le cachons pas son Officielle.

Et encore une fois c'est dans un état lamentable qu'il est parti. Elle nous rend dingue cette femme.

Encore une fois hier à la veille du départ de Nounours, l'Officielle appelle, juste pour lui dire "J'ai un très grave problème rappelle moi ce soir". Et c'est tout, rien d'autre. Même pas un tout petit signe de ce "très grave problème". La dernière fois c'était le mois dernier. Pareil à la veille de son départ pour Rome, Nounours reçoit un appel de sa femme disant je suis dans la merde tu peux pas venir... il a donc reporté son vol à aujourd'hui.

Là ça y est il est dans le ciel...

Hier soir, quand je suis arrivée chez lui je lui ai demandé de la rappeler tout de suite au moins on saura, ça ne sert à rien de se gacher la soirée tout ça parce qu'on imagine tout et n'importe quoi. Faut pas oublier qu'elle a son fils avec elle.

Alors il l'appelle... et moi pourtant proscrite à l'autre bout de la cuisine pour ne pas faire de bruit, j'entends ses cris à elle au téléphone. Elle est virée. Elle n'a plus de boulot. Elle ne supporte plus son fils. Elle n'arrive plus à le gérer. (Son fils est un petit bout de chou de bientôt 6 ans, il faut juste s'en occuper. Ce n'est même pas le genre caïd qui veut faire sa loi, non, c'est juste un enfant qui de temps en temps demande à un de ses parents de jouer avec lui. Et ça elle ne peut pas faire ? En plus ce n'est même pas pour une question d'argent elle a été virée hier.) Elle n'a pas la "force" d'élever seule son fils. Elle est toujours entrain de crier. C'est trop dur. Elle ne peut rien faire avec lui. Et puis c'est passé au "Tu ne sers à rien, tu ne me soutiens pas". "Entre nous il n'y a plus que notre fils". "Je suis sure que tu vois quelqu'un d'autre". Euh là dessus je dirais qu'elle a tout bon, sauf qu'elle pense que son mari est homo et que par "autre" elle entend un homme. Elle l'accable de tous les maux de la terre et bien sûr c'est de sa faute à lui si elle n'a plus de boulot alors qu'elle vit de son plein gré à 1000 kms de son mari.

Puis elle raccroche parce qu'elle craque, pleure, et que dans ces cas là elle ne peut plus parler (ça je connais trop bien) mais aussi parce qu'elle ne supporte pas que son mari voit sa faiblesse.

Alors Nounours me retrouve à la cuisine, me dit "elle n'a plus de boulot" je lui dis que je sais... j'ai tout entendu... elle criait tellement fort... il est confus... puis il me dit : tu as entendu alors quand elle a dit qu'entre nous il n'y avait plus que notre fils ? et oui j'ai entendu... "ça fait mal" qu'il me dit. Et là pour moi aussi ça fait mal... je lui dis que le problème est qu'ils ne sont pas sur la même longueur d'ondes. Elle, ne l'aime plus, lui a encore des sentiments et des espoirs pour elle. Il me regarde puis me dit que cela fait depuis 2009, date où elle est partie, qu'il est seul, qu'il est dépressif, qu'elle ne comprend pas sa souffrance à lui, que personne ne le soutient, qu'il doit se démerder tout seul... il me regarde... mes yeux ne savent pas se taire... il comprend ce que moi j'ai entendu dans ce qu'il vient de dire et rectifie "heureusement il y a toi depuis 6 mois"... oui mais c'est déjà trop tard... les mots étaient sortis bien trop impulsivement donc ils ont frappé fort et sonnaient bien plus juste que les derniers qui ont suivi.

Je lui propose de dîner mais au fond de moi je n'ai pas faim c'est juste pour couper court à la conversation. Puis tout en mangeant, il me dit : "il va se passer quoi si elle veut revenir ?". Je lui réponds alors à peu près la même chose que j'ai répondu il y a 8 mois à Monsieur D... "elle reprend sa place et moi je me retire". Lui me lance un timide "c'est juste pas possible" mais il sait au fond de lui que c'est ce qu'il se passera.

On a fait comme si de rien n'était... on a regardé 3 épisodes d'une série télévisée puis on est allé se coucher. Mais chacun était ailleurs. En fait nous étions tous les deux au même endroit... à Rome... là où une femme tient nos vies entre ses mains.

Puis ce matin au réveil alors que Nounours venait de préparer mon petit déjeuner, je suis sortie de la douche et ai pris le plateau pour l'amener au salon... je m'installe sur le canapé et là, tout comme l'idiote que je suis, je craque. Il arrive, me voit en pleurs et me demande ce qu'il se passe tout en disant "ben dis donc ça va être un sacré départ :("... mes mots ont du mal à sortir... je baraguine que ce n'est rien... mais si c'est quelque chose et il faut que je le lui dise. Alors je débale ma peur à moi et lui dis "J'ai juste l'impression que c'était la dernière nuit que nous passions ensemble". Là il ne comprend pas et je lui précise que j'ai le présentiment qu'il ne reviendra pas lundi et que je ne suis pas prête de le revoir de si tôt. Il me demande pourquoi j'ai une telle idée en tête et comme pour me prouver le contraire il me dit que de toute façon il n'a emmené que 3 jours de médicaments donc il est obligé de rentrer lundi.

Je lui explique comment je ressens la situation. "Elle ne t'a pas appelé pour rien hier soir. D'habitude elle fait tout pour t'empêcher de venir, là non. De plus cela fait une dizaine de jours qu'elle t'appelle juste pour te dire qu'elle s'inquiète de toi, qu'elle veut juste savoir comment tu vas, qu'elle veut prendre de tes nouvelles. Ce n'est pas normal. J'ai le présentiment que lundi soir on ne se reverra pas, parce que soit tu ne rentreras pas lundi, soit tu ne rentreras pas seul." Il me dit alors que c'est pas possible, il rentre forcément lundi soir. Puis je lui ai expliqué que son appel d'hier soir était dans un but bien précis. D'ailleurs lui même lui a dit "écoute je serais là demain on en parle ok ?". Oui ils vont en parler et qu'est-ce qu'il va en sortir ?

Lui il lui a rappelé pendant leur conversation qu'il était là pour l'aider et pas pour lui faire de la peine ni du mal. Il lui a rappelé qu'il était toujours là pour régler ses problèmes et trouver des solutions.

Son problème actuel, elle n'a plus de travail, a un enfant dont il semble qu'elle ne veut plus s'occuper, seule. Ca veut dire quoi tout ça ? N'est-ce pas un appel pour faire comprendre à son mari qu'elle a besoin de lui ?

C'est alors que je lui ai dit que :

- soit il rentre lundi comme prévu et dans ce cas il rentre avec son fils

- soit elle lui demande de reporter son retour de quelques jours pour l'aider à préparer son retour à elle en France.

Il a répété que c'était juste pas possible. Qu'elle ne voulait plus revenir en France. Que si elle revenait ils ne se supporteraient pas une semaine et qu'il demanderait le divorce.

Oui... mais on me l'a tellement fait celle-là "je demanderai le divorce"... mais quel est l'homme qui le demande vraiment ?

Puis juste avant de partir j'apprends que sa cousine à elle (la femme qui héberge sa femme donc) est rentrée depuis 10 jours du maroc... il ne me l'avait pas dit... et là je comprends pourquoi cela fait une dizaine de jours qu'elle l'appelle pour dire qu'elle s'inquiète. Sa cousine est une femme qui pense qu'en tant qu'épouse la place de Madame Officielle doit être à côté de son mari. Et maintenant en plus qu'elle n'a plus de boulot, elle n'a aucune raison de rester en Italie. Sa place est auprès de son mari...

Pourquoi est-ce que je tombe toujours sur des hommes à problème ? Ne pourrais-je pas tomber un jour sur un informaticien (ben oui il semble que je veuille en faire une collection) jeune de préférence (ben oui faut que je garde mon image de femme cougar hein !) qui soit libre de tout engagement  et qui pourrait m'aimer tout simplement et tranquillement ? Euh... non je crois que je m'ennuierais à mourir si tel était le cas ;)

Publicité
Publicité
4 mars 2011

Ex... mais pas vraiment

Rien ne vaut la plume, je l'ai déjà dit, mais là encore une fois ça se confirme.

J'ai passé tout à l'heure au moins 20 mn à pondre cet article. Article écrit spontanément, par besoin d'expulser, par besoin de crier... et allez savoir pourquoi... plus d'article. Enfin si je pense savoir pourquoi mais tout s'est fait si vite que j'ai pas vraiment réalisé ce qu'il se passait.

J'avais pourtant écrit des lignes et des lignes, j'avais ouvert mon coeur, j'avais exprimé ma douleur, puis... plus rien... à l'écran ma page n'est plus celle que j'avais. Entre temps ? mon boss est arrivé pour m'engueuler pour un truc que j'avais oublié de faire, j'ai spontanément cliqué sur un lien qu'il me demandait, sans même penser que j'étais sur un article entrain d'écrire et que je ne l'avais non seulement pas terminé mais en plus pas sauvegardé... et c'est 10 mn plus tard en voulant le reprendre que j'ai réalisé qu'il avait disparu.

Comment réécrire ce que nous avons écrit avec nos tripes ? Comment exprimer à nouveau sa colère et ses craintes quand ils sont déjà sortis une première fois ? Moi je n'y arrive pas. La spontanéité n'est plus alors forcément ça le fait moins.

Du coup cet article ne sera pas vraiment ce qu'il était, le contenu ne sera pas comme il était sorti une première fois. Et c'est tant pis. Ce sont des choses qui arrivent.

9 février 2011

Un nounours c'est bien mais ça prend de la place

En fait la soirée du 28 septembre n'était pas du tout prévue. Il était question d'une simple soirée amicale qui a viré en une nuit câline. On était à la veille de l'anniversaire de Monsieur D, et je venais de quitter Hub... franchement on pourrait dire que je n'étais pas dans mon état normal et avec Nounours tout s'est fait sans même qu'on se rende compte de ce qui arrivait. Enfin si on a bien compris ce qu'on a fait hein on a encore nos neurones, mais ça a été tellement "instinctif" qu'on ne s'est pas posé de question. Puis au réveil on s'est dit que le mieux est de prendre le meilleur et ça dure ce que ça dure.

Pas de promesse, pas de projet... rien... juste on prend ce qui vient quand ça vient. Le reste on verra. Mais surtout on ne se prend pas la tête.

Vous avez déjà vécu une histoire sans prise de tête quand l'amour se mêle à l'interdit ?

Pourtant on essaie.

Et pour tout vous dire dès le lendemain, je me suis dit que cette histoire ne dépassera pas les 3 mois. A la fin du mois on en arrive à notre cinquième mois...

Même si pour Fée 12 ans d'écart ce n'est rien, pour moi ça commence à faire beaucoup. Et puis il y a moins de différence d'âge entre lui et ma fille ainée qu'entre lui et moi. En plus à ce moment là il y a eu une émission à la télé sur les femmes cougar... je n'avais même jamais entendu ce nom pour ce genre de situation et voilà que tout à coup on me désigne comme une femme cougar ! Il n'en faut pas plus pour que dans la tête de Véro ça commence sérieusement à gamberger.

Oui mais voilà... Au départ on se dit : On se voit une fois de temps en temps histoire de sortir prendre l'air comme on dit. Puis un jour arrive on s'aperçoit qu'on a passé toute la semaine chez lui et qu'en plus on est super heureuse de l'avoir passée. Mais qu'on ne passe pratiquement plus de temps chez soi. Qu'on a des tas de papiers en retard. Qu'on ne consacre plus vraiment de temps à ses filles (même grandes elles ont mine de rien besoin encore de leur mère) sans parler de mes animaux... La Frime passe son temps à pleurer tellement elle s'ennuie et dès qu'elle voit que je prépare mon sac (mon baise-en-ville comme certains l'appellent) elle s'installe au milieu du couloir, me regarde, et miaule, miaule l'air de dire "Tu vas encore me laisser toute seule ?"... pas toujours évident... la culpabilité est là.

Mais qu'est-ce qu'il est bon le temps passé dans les bras du Nounours. Les petits déjeuners tout prêt le matin en sortant de la douche tout ça parce qu'il ne veut pas que je parte l'estomac vide ! Puis les petits plats qu'il prépare quand je rentre le soir, avec que des plats que j'aime en plus. Les petits desserts qu'il achète rien que pour moi parce que j'aime le chocolat et que me voir me régaler lui procure un réel plaisir. Sentir ses bras me serrer fort en plein milieu de la nuit parce qu'il se réveille et qu'il a besoin de me sentir tout contre lui. Franchement qui ne succomberait pas à tout ça ?

Cela fait combien d'années que je n'avais pas vu un homme être vraiment heureux de me voir aussi contente pour un dessert trois chocolats de chez carrouf ?! (Euh entre nous, vous l'avez goûté ce dessert trois chocolats ? c'est au rayon yahourt... un vrai mais vrai régal :D)

Le temps parait si bon avec lui, que je n'arrive pas à comprendre pourquoi je suis toujours moi aussi au bord de la dépression. C'est vrai que je cours toujours, que je suis toujours valise à la main d'un jour sur l'autre. Que chez moi les cartons s'entassent car dès que j'ai 5 minutes je me mets à faire des cartons en prévision du déménagement. Que mes samedis sont des vrais champs de courses et que du levé jusqu'à mon arrivée chez Nounours en fin de journée je ne m'assieds pas cinq minutes. Que le dimanche à peine levée il faut penser à l'heure du retour sur Melun. Que le lundi il faut penser à préparer les vêtements que je vais prévoir pour la semaine parce que sinon le soir en rentrant en courant d'air j'ai pas le temps de faire mon choix.

Bouhhhh rien que de raconter tout ça je suis crevée :)... hier soir j'ai vu mon toubib pour lui faire lire les radios que j'ai passé de mon dos... comme il me dit pas étonnant que j'ai le dos en compote. Mais le pire ce n'est pas tant le dos et l'arthrose c'est le psycho qui est à remettre à neuf. Et pour lui la solution n'est autre qu'après le déménagement une fois que je serais installée chez moi, dans ma nouvelle maison.

Je crois que 2011 commence fort en évènement... j'espère juste qu'elle va me laisser un peu de répits car faut pas oublier non plus qu'en octobre je marie ma fille... c'est pas rien ça non plus.

Bon voilà un billet un peu fouilli... tout comme ma vie depuis ces 5 mois :D

Bonne journée les filles

7 février 2011

En parlant de Nounours

C'est qui Nounours ?

 

Il y a longtemps que j'aurais dû vous en parler... mais depuis des mois, ma vie est un vrai chaos. Elle aurait dû pourtant se stabiliser avec l'arrivée du Nounours ?! Mais non, en fait depuis son arrivée, j'ai juste l'impression de vivre dans un déluge perpétuel.

 

Je n'ai plus le temps de rien faire. D'ailleurs depuis ma crise de la semaine dernière on a décidé de lever le pied pour me laisser un peu vivre chez moi parce que ce n'était tout simplement plus possible.

 

Mais comment est-il entré dans ma vie cet homme là ?

 

En fait, et c'est là que certains pourraient dire "rien n'arrive jamais pour rien" (enfin je crois que c'est ce genre de phrase que me rabâche sans cesse, une collègue au boulot qui a tendance à beaucoup philosopher), car le Nounours est arrivé à peu près au moment où Monsieur D est parti.

 

J'ai rencontré Nounours fin mai sur le net, grâce à mon blog, le premier "Vie de Véro". Il a découvert mon blog de son boulot et laissait de temps en temps une petite trace de son passage, toujours très discrètement et très sagement. En fait nous lisions les mêmes pages sur lepost.fr et donc nos commentaires se croisaient parmi les centaines de commentaires qui peuvent le faire.

 

Puis il est arrivé ce qui est arrivé avec Monsieur D. Et Nounours, tout gentil et généreux garçon qu'il est, m'a un jour adressé un mail pour me réconforter. Un très long mail. Puis un soir, on s'est appelé. Et là il m'est arrivé une chose qui ne m'était jamais arrivée. Nous avons passé 7 heures d'affilée au téléphone. Oui oui, je vous assure ! 7h de suite. En sachant que la Freebox nous raccrochait au bout de 2 heures de communication (ils estiment que ça suffit comme ça) c'est après la 3ème coupure qu'on s'est dit qu'il serait peut-être temps d'aller dormir :).

 

Mais la conversation était purement amicale. J'avais besoin de m'épancher, il avait une épaule à m'offrir et puis de là on en est même arrivé à parler musique et même de Michel Sardou vous vous rendez compte ? A 2h du mat il me faisait écouter sur son téléphone Les lacs du connemara ! Enfin bref... on a du coup commencé à discuter. Pratiquement plus par le biais du net, mais par téléphone. Puis sont venus les premières sorties au cinéma, suivi à chaque fois d'un resto. Puis un jour mon PC est tombé en panne. C'était juste avant que Monsieur D ne coupe les ponts, donc j'avais lancé un appel sur mon blog (je ne sais pas si vous vous en souvenez ?) et bien sûr Monsieur D n'a jamais répondu à l'appel, mais le Nounours oui.  Oui parce que j'ai oublié de dire que le Nounours est informaticien (ils me poursuivent !!!). Et il s'est amené un jour chez moi avec son fils... un petit bout de chou de 5 ans ! Adorable comme tout, mais que ma Frime ne peut pas blairer. Bref... le père s'est occupé de mon PC et le fils de courir après ma frime qui était cachée sous mon lit. Et croyez moi pour trouver ma frime sous mon lit faut se lever tôt car sous mon lit c'est la caverne d'Ali Baba.

Et voilà... le fiston était en France pour passer les vacances donc pour deux mois et donc franchement à ce moment là pour lui comme pour moi tout ça n'était que pure amitié qui naissait. On s'est vu souvent. On sortait souvent, même avec le petit ourson. Et tout allait très bien.

De plus le Nounours... faut pas l'oublier il n'a que 38 ans, donc pour moi il était hors de question d'envisager ni même d'imaginer quoi que ce soit. Et hormis ses 38 ans, il était aussi marié, même si madame ours (non elle c'est pas une nounours) habite à 1000 kms de là. Il n'était pas du tout dans mes intentions de sortir avec un homme qui avait 12 ans de moins que moi.

Et comme qui dit ami, dit aussi confidence, j'ai aussi joué le rôle du réconfort, puisqu'il vivait très très mal la vie qu'il avait (et a toujours d'ailleurs), à savoir lui en France et elle et son fils en Italie. Mais elle, ne veut pas revenir en France et lui hésitait beaucoup à tout laisser tomber en France pour aller se refaire une vie en Italie.

Et un jour, fin aout, madame ourse, est arrivée comme une furie dans l'appartement de Nounours... et comme une furie a vraiment été le cas. Elle n'a pas prévenue, elle est arrivée dans l'espoir de prendre le Nounours en flagrant délit de tromperie... mais avec un homme puisqu'elle est persuadée qu'il est homo. Je vous jure, c'est véridique ! Et manque de bol, à ce moment là, non seulement il n'était pas homo mais en plus il était fidèle comme un curé (enfin si on peut penser que les curés le sont :D)

Et ça a été 15 jours de galère, d'enfer même. Et c'est à ce moment là, que le Nounours, m'appelait dès qu'elle avait le dos tourné, m'envoyer des textos à toute heure du jour ou de la nuit, s'enfermer même dans les toilettes pour pouvoir m'écrire. Bref... vous imaginez un peu quoi. En plus moi à ce moment là c'est juste au moment où j'ai rencontré HUB... ce bon Hub ! pfff lui aussi je vous jure :D

Et puis il y a eu ce jour fatidique ou j'ai envoyé paitre HUB... Madame ourse était repartie depuis quelques jours à peine, moi j'avais vécu 10 jours de calamité avec Hub, et un jour j'en ai eu marre, j'ai craqué et là Nounours m'a dit "Ben viens passer la soirée à la maison ça te fera du bien".... Tu parles que ça m'a fait du bien ! Tellement de bien que la soirée a duré la nuit et que depuis je passe plus de temps chez lui que chez moi.

Mais bon la suite, sera pour un autre jour, parce que là faut bosser.

7 février 2011

La dépression c'est quoi ?

Non je ne vais pas vous faire un cours sur la dépression, c'est pas mon rôle. En fait j'ai pas de rôle du tout, mais bon passons.

Le Nounours que j'aime est un dépressif... pas chronique, enfin je veux dire qu'il ne l'est pas parce qu'il aime l'être mais vraiment parce que si j'avais sa vie, je crois bien que je ne serais plus là pour la vivre. Il y a longtemps que je serais foutue le camp. Où ? je sais pas encore mais j'y aurais songé depuis belle lurette.

Bref, le Nounours est donc sous anti-dépresseurs depuis quelques 3 ans je crois... et on pourrait penser que ça s'arrange, ben non ça ne s'arrange pas.

Et c'est ainsi qu'il passe ses journées au lit, sous la couette à déprimer et à voir sa vie défiler dans le noir le plus total.

Et franchement par moment faut avoir les nerfs bien accrochés. Par ce que rien que ce matin, comme c'est son anniversaire, je me décide à l'appeler à partir de 10h pour le lui souhaiter et ben non... 10 appels plus tard, qu'ils soient vers son portable ou vers son fixe, le nounours ne décroche pas. Parce que le nounours n'entend pas le téléphone ! Bon pour le portable normal, il le met sur silencieux donc difficile qu'il l'entende. Mais le fixe lui, qui hurle dans tout l'appartement, ben niet ! rien à faire il ne l'entend pas non plus. Et moi je suis là à imaginer l'imaginable parce que oui... le "je tire un trait sur ma vie" le nounours le connait et des fois je me demande si un jour je ne vais pas arriver une fois que le trait sera tiré.

On pourrait croire que j'en blague comme ça, mais non, je suis très sérieuse. On m'a prévenue qu'il était suicidaire et qu'il fallait que je m'attende à ce qu'il attente à sa vie un jour ou l'autre. Il faut juste espérer que je ne sois pas loin.

Mouais pas loin... sauf que quand je suis au bureau ou chez moi, je suis quand même pas tout près et je ne peux pas passer ma vie à ses côtés non plus, j'ai une vie à vivre moi aussi. Et mine de rien moi je tiens à la vivre et pas à la foutre en l'air.

Je vous entends d'ici "Barre toi Véro, fuis !" Mouais, sauf que je l'aime cet homme. C'est un homme merveilleux, qui mérite largement de vivre mais à qui la vie ne fait absolument pas de cadeau...

7 février 2011

Etre une maitresse...

A croire que dorénavant je n'aurais plus jamais droit qu'à ce rôle là. Et vous savez quoi ? j'aime pas ce rôle ! Mais alors pas du tout !

Moi j'ai envie d'être la seule, l'unique femme qu'on aime et qu'on ait envie de chérir. Je ne supporte pas de passer au second plan.

Et là depuis quelques temps, sans réellement passer au second plan, on me fait un peu trop ressortir que je suis illégitime, je ne suis QUE la maitresse. Et donc je dois me contenter de ce qu'on peut me donner.

Ouais. Sauf qu'à moi ça me suffit pas mais alors pas du tout !

Publicité
Publicité
1 2 3 4 > >>
Derniers commentaires
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité